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    Fondation Scelles

    Les jeunes s'engagent contre la marchandisation du corps

  • palmarès 2018

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    PRIX DU JURY DU MEILLEUR VISUEL

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    Jérome Cortie (Ex-aequo)

    Visuel 3

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    Eve Devulder (ex-aequo)

    Visuel 4

    PRIX DU PUBLIC DU MEILLEUR VISUEL

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    Jade Annest

    Visuel 2

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    PRIX DU JURY DU MEILLEUR RÉQUISITOIRE

    Naïma Mohraz

    réquisitoire 2

    « (...) Les accusés prétendent aussi qu’ils ont agi avec le consentement de leurs partenaires. Vous ne vous laisserez pas duper. Il y a dans ces affirmations des relents de racisme si nauséabonds que toute cette salle d’audience en est embaumée. Non, un enfant asiatique n’est pas moins un enfant qu’un enfant français. Il n’a pas plus envie que l’on s’en prenne à son intimité, qu’on l’emmène dans un lit ou qu’on le traîne dans un coin sombre pour assouvir des fantasmes d’adulte, qui dépassent sa compréhension, le prennent par surprise, par contrainte. Sa culture et son milieu ne font pas de lui un petit être lubrique, disposé à tous les jeux érotiques. (...) »

    PRIX DU PUBLIC DU MEILLEUR RÉQUISITOIRE (ENM)

    Amélie Vivet

    Réquisitoire 1

    « J'entends déjà la défense plaider l'absence de contrainte, insister sur le « consentement » de l'ensemble des personnes prostituées auxquelles les accusés ont eu recours, et ce peu importe leur age. (...) Qui oserait soutenir de bonne foi qu'à 8 ans, qu'à 9 ans, dans un bordel de Pukhet, on est en mesure de consentir, quand on sait ce que ce mot veut dire, à parfois des dizaines des relations sexuelles complètes par jour avec des adultes et notamment des farangs ? (...) Je vous demande donc de refuser que l'institution judiciaire participe à la banalisation de la marchandisation du corps des autres, et a fortiori de celui des plus vulnérables qu'elle a pour mission de protéger quelque soit leur place dans le monde. »

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    PRIX DU JURY et PRIX DU PUBLIC DE LA MEILLEURE PLAIDOIRIE

    Léa Dordilly

    Plaidoirie 1

    « Sans doute, elle regrettera le silence des autres. Celui des autorités locales. Qui plutôt que de surveiller et punir, détournent le regard et rendent la monnaie. Dépouillant les victimes du dernier rempart légitime : le droit d’être entendue, écoutée, protégée. »

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    PRIX DU JURY DU MEILLEUR REPORTAGE

    Claudia Bertram & Maëlys Septembre

    Reportage 3 : De victime de la traite à couturière

    Elles rêvaient d’Europe ; l’Espagne s’est finalement révélée un cauchemar. Les migrantes prostituées, réduites en esclavage ou encore mariées de force se comptent en milliers rien qu’en Espagne. Alors que leur vie ne tient qu’à un fil, certaines tentent de sortir d’une situation de traite des êtres humains, et de se reconstruire en tant que femmes et travailleuses.

    PRIX DU PUBLIC DU MEILLEUR REPORTAGE

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    Auriane Guerithault & Laura Taouchanov

    Reportage 2 : Loverboys

    Tomber amoureuse, à 19 ans, et découvrir l’horreur. C’est l’histoire de Xandra*, 26 ans aujourd’hui. Les faits se déroulent aux Pays-Bas, où la prostitution est légale après 21 ans. Mais un autre fléau frappe des jeunes hollandaises depuis quelques années. Les loverboys (littéralement, amants garçons), des hommes à peine plus âgés que leurs victimes, tirent sur la corde sensible pour attirer des jeunes filles dans leurs filets. Souvent, ils agissent pour le compte de proxénètes plus âgés.

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    PRIX DU JURY DU MEILLEUR SLAM

    SLAM 4 : Simba

    « Mon corps n'est pas à vendre »

    « Il faut me comprendre

    Comment se défendre

    Si presque personne ne m’écoute ?

    Ils n’pensent qu’à nous vendre

    A leurs yeux je ne suis qu’un objet

    Pourtant j’ai beaucoup de projets

    Et dis-moi, qui me protège ? »

    PRIX DU PUBLIC DU MEILLEUR SLAM

    SLAM 3 : Priscou

    « Une mère qui aime sa fille n’aime pas ce qu’on lui fait subir »

    « Une mère qui aime sa fille

    N’aime pas ce qu’on lui fait subir

    On lui a fait subir de l’humiliation, de la désolation

    Mais en grande partie de l’exploitation

    Sommes-nous en pleine déshumanisation ? »

  • Nos partenaires

    7 partenaires institutionnels et artistiques

    • 3 nous accompagnent depuis la 1ère édition il y a 5 ans
    • 2 nous accompagnent depuis 4 ans
    • 2 nouveaux nous ont rejoints cette année  : 
      • la Fondation OPEJ
      • Black Kalagan avec sa maison de production Insolites Prod (à retrouver dans la rubrique Slams)

    Cette fidélité fait aujourd'hui des Prix Jeunes de la Fondation Scelles une opération majeure de sensibilisation contre l'exploitation sexuelle.

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    Le Barreau de Paris

    5ème collaboration

    Le barreau de Paris regroupe plus de 29 000 avocats, soit presque la moitié de la profession en France. Il est présidé par le bâtonnier et le vice-bâtonnier, représentants et porte-paroles des avocats parisiens auprès de la profession et des pouvoirs publics. À la tête du Conseil de l’Ordre composé de 42 avocats élus, ils sont garants des missions de l'Ordre des avocats de Paris. Le barreau de Paris, à travers son Ordre, représente la profession d’avocat à Paris pour défendre l’intérêt collectif des avocats et des citoyens. Ses missions pour les avocats : organiser la profession d'avocat ; veiller au respect des principes essentiels ; faciliter le quotidien des avocats. Ses missions pour les justiciables : réguler les relations avocat-client ; favoriser l'accès au droit et à la justice ; défendre l'intérêt des avocats et des citoyens. Elue bâtonnier de Paris en décembre 2017 avec le vice-bâtonnier, Basile Ader, Marie-Aimée Peyron est devenue la troisième femme bâtonnier après Dominique de La Garderie de 1998 à 1999 et Christiane Féral-Schuhl de 2012 à 2013.

     

    avocatparis.org

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    La Conférence des Avocats du Barreau de Paris

    5ème collaboration

    Les 12 “Secrétaires de la Conférence”, jeunes avocats élus à l’issue d’un concours jugeant de l’aptitude oratoire et de la capacité de conviction des candidats, assurent depuis plus de 200 ans des missions qui leur sont confiées par le Barreau de Paris.

     

    Les Secrétaires représentent le jeune Barreau parisien en France et à l’étranger, maintenant ainsi les liens privilégiés qui unissent le Barreau de Paris et les avocats du monde entier.

     

    Ils organisent le Concours de la Conférence, la Conférence Berryer ainsi que la petite Conférence, qui sont des écoles de l’éloquence. Mais la mission principale des Secrétaires de la Conférence reste la défense pénale.

     

    laconference.net

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    Ecole Supérieure de Journalisme de Lille

    Créée en 1924, l’École supérieure de journalisme de Lille (ESJ Lille) est la plus ancienne des 14 écoles reconnues par la profession en France. Sa mission première est la formation initiale au journalisme. Les 60 étudiants sélectionnés chaque année par concours (Bac+3) reçoivent une formation “polymédia” (radio, télé, presse écrite, agence, web) sur 2 ans. Le concours d’entrée est organisé en commun avec l’Institut d’Etudes Politiques de Lille (Sciences Po Lille), ce qui permet aux étudiants d’obtenir deux diplômes à l’issue de leur scolarité : celui de l’ESJ Lille (reconnu par la profession) et celui de l’IEP de Lille (valant grade de Master 2 en Sciences politiques). En 2009, l’ESJ Lille a créé avec le Bondy Blog, la “Prépa égalité des chances” qui accompagne des jeunes sélectionnés sur critères scolaires et sociaux dans la préparation des concours d’entrée des écoles de journalisme reconnues.

     

    esj-lille.fr

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    Ecole Supérieure de Journalisme de Lille

    4ème collaboration

    L’Ecole Nationale de la magistrature (ENM), située à Bordeaux, a été créée en 1958 sous le nom de Centre national d’études judiciaires. Son statut d’établissement public administratif national placé sous la tutelle du Ministre de la Justice, donne à l’ENM une autonomie de ses moyens d’action administratifs et financiers.

     

    L’ENM assure 5 missions principales : organisation des concours d’accès ; formation initiale des auditeurs de justice, futurs magistrats français ; formation continue des magistrats français en fonction ; formation des magistrats d’États étrangers liés à la France par des accords de coopération ; formation de juges non professionnels, des juges consulaires et de proximité, et de certains collaborateurs de justice.

     

    enm.justice.fr

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    Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière

    4ème collaboration

    Créée en 1926 sous l’impulsion de personnalités comme Louis Lumière ou Léon Gaumont, pionnière des écoles de cinéma et de photographie, l’ENS Louis Lumière propose une formation initiale professionnalisante, théorique et pratique, technique et artistique.

     

    Placée sous la tutelle du Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, l’Ecole dispense un enseignement dans trois sections : cinéma, son et photographie. Elle a pour vocation de former des collaborateurs de création de haut niveau, qui possèderont les facultés d’adaptation nécessaires à ces métiers où les techniques, les savoir-faire et les processus de création sont en évolution constante.

     

    ens-louis-lumiere.fr

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    Fondation OPEJ

    Baron Edmond de Rothschild

    1ère collaboration

    La Fondation OPEJ trouve ses origines dans la résistance clandestine juive : elle est née en 1945 sous le nom d’œuvre de protection des enfants juifs (OPEJ), association loi 1901 pour accueillir et protéger des enfants de la déportation. Reconnue d’utilité publique depuis 1957 et devenue Fondation OPEJ Baron Edmond de Rothschild en 2012, elle poursuit son action au travers de ses structures de prévention, de protection et d’accompagnement de l’enfance, la jeunesse et la famille. La vocation de la Fondation OPEJ Edmond de Rothschild est de protéger les enfants et les jeunes contre toutes les formes de maltraitance, d’abandon, d’abus et de carences. Elle les aide à se reconstruire et enclenche le processus de réparation qui permettra à la dynamique de la résilience de se déployer. Son action auprès des jeunes est indissociable de l’action auprès des familles.

     

    fondation-opej.org

  • la marraine de l'édition 2018, présidente du jury

    Roselyne Bachelot

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    Roselyne Bachelot est ministre de l'Écologie et du Développement durable entre 2002 et 2004, puis ministre de la Santé et des Sports de mai 2007 à novembre 2010. Elle est ensuite ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale de 2010 à 2012.

    Avant cela, elle a été élue Députée européenne, Députée, Conseillère régionale et Conseillère générale. De métier, Mme Bachelot est Docteure en pharmacie. Engagée dans la lutte contre le Sida et féministe convaincue, elle préside l’Observatoire sur la parité entre les hommes et les femmes de 1995 à 1998. Autonome et contrairement à son groupe parlementaire, elle se prononce pour le Pacs et l’adoption pour les couples homosexuels.

    Roselyne Bachelot siège en 2012 à la Commission sur la rénovation et la déontologie de la vie publique. En 2012, elle choisit de s’orienter vers les médias.

    Entre octobre 2012 et juin 2016, elle est co-animatrice dans l'émission Le Grand 8, diffusée sur D8. Entre 2016 et 2017, elle anime « 100% Bachelot » sur RMC. Elle présente ensuite une chronique sur France 2 dans l’émission Actuality. Depuis septembre 2017, elle co-anime l’émission La République LCI du lundi au vendredi. Durant la saison 2015-2016, puis en 2018, elle intervient le vendredi dans l'émission Les Grosses Têtes sur RTL. Passionnée d’art lyrique, elle collabore au webzine Forumopera.com, tient une chronique hebdomadaire sur France Musique et a publié un ouvrage sur Verdi.

    Depuis 2017, elle est membre du Comité des Amis de la Fondation Scelles.

  • les membres du jury 2018

    Basile Ader

    Vice-bâtonnier du Barreau de Paris

    @BasileAder

     

    Vice-bâtonnier du Barreau de Paris pour 2018/2019, ancien Secrétaire de la Conférence du barreau de Paris. Directeur de la rédaction de Légipresse, Basile Ader a intégré le cabinet August Debouzy en 2018.

    Il intervient dans tous les types de contentieux pénaux, civils ou commerciaux, qui touchent au pénal des affaires, au droit des médias, au droit du marché de l’art, et à la propriété intellectuelle. Il a une expertise toute particulière en droit pénal de la presse, pour diriger la rédaction du mensuel LEGIPRESSE, depuis sa création en 1987. Il a créé le statut d’Avocat mandataire d’artistes et d’auteurs.

    Dominique Attias,

    Ancienne Vice-bâtonnière (2016-2017),

    membre du Conseil de l’Ordre

    du Barreau de Paris (2018-2020),

    Associée du cabinet

    SCP ATTIAS & JAUZE

    @AttiasDominique

     

    Dominique Attias est Avocate au Barreau de Paris depuis le 4 février 1981. Titulaire d’une Maîtrise de Droit (Paris II, 1974), d’un DESU (Paris VIII, 1999) et d’un DEA de psychologie clinique et psychopathologie (Paris VIII, 2002), elle a été vice-bâtonnière du Barreau de Paris (2016-2017). Aujourd’hui elle est vice-présidente de la Fédération des Barreaux d’Europe, Membre du Conseil de l’Ordre du Barreau de Paris (2018-2020) ; membre de la Commission relations internationales du Barreau de Paris, membre de la sous-commission Europe / Europe centrale, déléguée à la juridiction du Bâtonnier et médiation ordinale. Chargée d’enseignement à l’École Nationale de l’Administration (ENA), École de formation du Barreau (EFB), École des Avocats du Grand Est (ERAGE), elle a été faite Chevalier de la Légion d’Honneur. Avocate Associée du cabinet SCP ATTIAS & JAUZE (Avocats 151 avenue de Wagram 75017 Paris), spécialisée notamment dans le droit immobilier, le droit de la famille et le droit des mineurs.

    Gérard Biard

    Porte-parole de Zéromacho,
    Rédacteur en chef de Charlie-Hebdo

    Gérard Biard écrit dans Charlie Hebdo depuis 1992. Il en est aujourd’hui le Rédacteur en Chef. Il est aussi l'un des cofondateurs et porte-parole du réseau Zéromacho.

    Cette association composée exclusivement d'hommes lutte contre le machisme et sa forme la plus extrême, la prostitution. Zéromacho estime qu'il faut responsabiliser et pénaliser le client prostitueur.

    Hélène Bidard

    Adjointe à la Mairie de Paris, Chargée des questions relatives à l'Egalité Femmes/Hommes, et la lutte contre les discriminations et Droits Humains

    @Helenebidard

     

    Hélène Bidard s’engage très jeune dans le mouvement féministe. Responsable des étudiant-e-s communistes et dirigeante nationale des jeunes communistes, elle mène les batailles étudiantes contre le CPE et la LRU. Elle est élue conseillère de Paris pour la première fois en 2008 sur la liste de rassemblement de la gauche dans le 11ème arrondissement de Paris. Elle est élue adjointe à la Maire de Paris, le 5 avril 2014, chargée de toutes les questions relatives à l'égalité femmes/hommes, la lutte contre les discriminations et les Droits Humains aux côtés de Anne Hidalgo. Elle est également conseillère déléguée à la Santé et au Handicap pour la mairie du 11ème arrondissement.

    Mélanie Chenouard

    Journaliste Web et Vidéo
    à Courrier International,
    Lauréate 2017 du concours de reportages

    @ChenouardM

     

    Journaliste web et vidéo à Courrier International, elle a été formée à l’École supérieure de Journalisme de Lille. Pendant sa dernière année d’études, elle participe aux Prix Jeunes 2017 de la Fondation Scelles, à l’occasion desquels elle réalise un reportage sur l’une des multiples facettes de la prostitution, s’intéressant avec Marie-Charlotte Perrier au business du sexe sur internet. Mélanie Chenouard a souhaité faire partie du jury 2018, en espérant que les avocats, magistrats, journalistes, slameurs et photographes qui se sont investis pour cette édition rivaliseront d’inventivité pour donner de la visibilité au phénomène auprès du public et des plus jeunes. Elle obtient le prix du jury au concours de reportages des Prix Jeunes 2017 de la Fondation Scelles.

    Gabrielle Fingerhut

    Avocate,
    Lauréate 2017 du concours de plaidoiries

    Cabinet Fingerhut

     

    Après deux années de Classe préparatoire à l’Ecole Normale Supérieure spécialisation droit, Gabrielle Fingerhut est formée au sein de l'Université Paris X. Titulaire d’un DEA de Droit social et droit syndical, Gabrielle Fingerhut intègre les départements de droit social de cabinets spécialisés ou de cabinets d’affaires reconnus pour leur pratique de la matière. Elle est élue Secrétaire de la Conférence des avocats en 2015, ce qui lui a ouvert les portes du droit pénal et du droit pénal du travail notamment. Aujourd'hui, elle accompagne et représente particuliers et entreprises tant en droit du travail, qu’en droit pénal du travail ou en droit pénal général. Elle obtient le prix du jury et le prix du public au concours de plaidoiries des Prix Jeunes 2017 de la Fondation Scelles.

    Alice Gardair

    Substitut du Procureur de la République au Tribunal de Grande Instance de Auch, Lauréate 2017 du concours de réquisitoires

    Titulaire en 2013 d’un Master 2 de Droit Privé Fondamental à l’Université de Toulouse, Alice Gardair a été, la même année, admise au barreau des avocats de Toulouse. En 2014, elle intègre les classes préparatoires de l’ENM « égalité des chances » à Bordeaux et y est admise en décembre au concours externe. En septembre 2017, elle prend ses fonctions en qualité de substitut du Procureur de la République au Tribunal de Grande Instance de Auch. Elle obtient le prix du jury et le prix du public au concours de réquisitoires des Prix Jeunes 2017 de la Fondation Scelles.

    Rosen Hicher

    Survivante de la Prostitution, Initiatrice de la Marche pour l'Abolition

    Membre de Space International (Survivors of Prostitution Abuse Calling for Enlightenment), Rosen Hicher est une représentante du Mouvement International des Survivantes de la prostitution, en France. Après avoir survécu à 22 ans de prostitution et de violences, elle dénonce le système prostitutionnel et l’exploitation des victimes. Très investie dans des actions de sensibilisation et de plaidoyer auprès d’ONG, Rosen Hicher apporte son témoignage à la cause abolitionniste et livre régulièrement le récit de son expérience de la violence et des dangers de la prostitution. Elle participe à de nombreuses conférences en France et à l’étranger pour dénoncer le système prostitutionnel et lutter pour l’égalité entre les femmes et les hommes, insistant sur l’importance d’éduquer les jeunes générations. Depuis 2017, elle intervient aux côtés de la Fondation Scelles et de l'APCARS dans les stages de sensibilisation à la lutte contre l'achat d'actes sexuels.

    Nadège Hubert

    Journaliste

    Après des études universitaires en information et communication et divers emplois, Nadège Hubert est retournée vers son premier amour, le journalisme. Son parcours atypique lui a permis de développer divers sujets. Elle a notamment été à l'initiative d'un documentaire sur la prostitution des mineurs en France, Jeunesse à vendre, dont elle a été l'un des auteurs, pour l'agence de production Capa, diffusé sur France 5 en 2018. Elle collabore régulièrement pour le journal satirique Charlie Hebdo depuis 2017 pour qui elle a enquêté sur la prostitution, les enfants fugueurs, la laïcité, ou encore l'éducation. Ses sujets de prédilection tournent autour de thèmes de société. Elle continue de travailler conjointement pour la télévision et la presse écrite.

    Black Kalagan

    Artiste slameur,
    Parrain du concours de slams

    @BlackKalagan

    Black Kalagan, artiste slameur international et originaire de la Martinique s'intéresse très tôt au mélange des langues et des cultures avant de commencer à écrire ses premiers textes avec Saël et Reprez'i Donat. Il remporte plusieurs concours de slams. Il fait la première partie de Grand Corps Malade en 2008, et est nominé au Prix Sacem dans la catégorie "Auteur" en 2010. Après plusieurs scènes martiniquaises en 2012 et 2013, son premier album "Cikatriz" qui compte 14 titres paraît en 2013. Son album est largement salué par la presse musicale. Après un concert en France aux Trois Baudets en 2014, Black Kalagan se produit sur différentes scènes musicales françaises, en Europe et au Canada. En Martinique, Il anime des ateliers de Master Class pour tout public, écoles et associations.

    Frédérique Kuttenn

    Professeure Emérite à l'Université René Descartes Paris V, Présidente du Collège National des Enseignants de Gynécologie Médicale, Membre du Comité Consultatif National d'Ethique, Experte à l'Agence du Médicament

    Professeur d’Endocrinologie, chef du service d’Endocrinologie de la Reproduction à l’Hôpital Necker (1994-2006) puis à la Pitié-Salpêtrière (2006-2010). Directeur du CECOS de Necker (1991-2006). PU-PH Consultant 2010- 2014. Actuellement : Pr Emérite à l’Université René-Descartes-Paris V, Présidente du Collège des Enseignants Universitaires de Gynécologie Médicale, Expert à l’Agence du Médicament (ANSM) - Groupe DEUG (Diabète-Endocrinologie-Urologie-Gynécologie). Création d’un site Internet à la Pitié-Salpêtrière. Membre du CCNE (2013-2017) - Rapporteur du Groupe de Réflexion sur les demandes Sociétales d’AMP (Aide Médicale à la Procréation) et de l’Avis 126 (Juin 2017) sur « la Conservation Ovocytaire de précaution », la demande d’IAD pour toutes les femmes, et la Gestation pour autrui.

    Elisabeth Moiron-Braud

    Secrétaire générale de la MIPROF, membre du Haut Conseil à l’Egalité entre les Femmes et les Hommes

    @emoironbraud

     

    Elisabeth Moiron-Braud est devenue magistrate en janvier 2007. Ancienne présidente de la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Beauvais, elle a été nommée cheffe du bureau de l’aide aux victimes et de la politique associative du ministère de la Justice et des Libertés (de 2008 à 2012) et adjointe au chef du service de l’accès au droit et à la justice et de l’aide aux victimes au secrétariat général du Ministère de la Justice (2012). Elle a co-présidé la Commission Violences de genre pendant le premier mandat du HCEFH. Elle a été nommée secrétaire générale de la MIPROF (mission interministérielle de protection des femmes contre les violences et de lutte contre la traite des êtres humains) en avril 2013. Elle est chevalière dans l’Ordre national de la Légion d’honneur et officière dans l’Ordre national du Mérite.

    Mickaël Nogal

    Député de la 4ème circonscription de Haute-Garonne, vice-président de la Commission des affaires économiques, et membre de la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale.

    @MickaelNogal

     

    Mickaël Nogal est né à Toulouse de parents espagnols. Il a grandi et suivi sa scolarité dans la ville rose. Il a occupé différents emplois pour financer ses études, notamment comme journaliste pigiste à La Dépêche du Midi. Diplômé de l’Institut Supérieur de Communication (ISCOM), il a été responsable adjoint des relations internationales et du protocole pour le Pavillon France à l’occasion de l’Exposition universelle de Milan. De retour en France, il a été recruté comme responsable des relations institutionnelles pour Orangina Schweppes. Nommé référent départemental d’En Marche en Haute-Garonne en 2016, il a été élu député le 18 juin 2017.

    Juliette Paulet

    Etudiante en section photographie
    à l'ENS Louis Lumière,
    Lauréate 2017 du Concours visuel

    Son approche photographique est étroitement liée aux portraits qu’elle n’a jamais cessé de capter. Attirée par la question du regard que l’on porte sur soi, sur les autres, elle aime interroger la part intime de l'être et valoriser la personnalité de chacun. Son goût du social se traduit par de nombreuses rencontres nourrissant ses projets photographiques. Elle obtient le prix du jury au concours de visuels des Prix Jeunes 2017 de la Fondation Scelles.

    Sabine Reynosa

    Informaticienne en société de services, militante féministe et militante Cgt, membre du Collectif confédéral Femmes-Mixité de la Cgt

    Sabine Reynosa siège également dans des instances syndicales internationales (Comité des Femmes de UNI Europa et de UNI Global Union, fédération syndicale internationale des services) ainsi qu'au Conseil supérieur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Administratrice de caisse de retraite, elle a exercé des responsabilités syndicales en entreprise ainsi qu'à la direction de l'Ugict (Cgt des Ingés, Cadres et Technicien.ne.s) et de la Fédération des Sociétés d'Etudes. Féministe, elle s'est particulièrement intéressée aux problématiques de langage, de femmes en milieux à prédominance masculine, de retraites et de violences, y compris la prostitution, d'où son fort engagement parmi les Abolitionnistes.

    Gérard Sanz

    Photographe, webmestre &
    autorisations de tournages

    Direction de la Jeunesse et des Sports
    Mairie de Paris, Photographe de portraits

    Photographe depuis plus de trente ans, il a exploré avec autant de plaisir que de curiosité de nombreux domaines de la photographie, de la photo de théâtre à la photo aérienne en passant par la photo culinaire et la photo sportive…

    Gérard Sanz a accompagné avec un grand bonheur le passage de l’argentique au numérique, heureux d’avoir vécu la période du développement en laboratoire pour mieux s’approprier, aujourd’hui, les fantastiques logiciels qui enrichissent son métier. Il est maintenant photographe à la Mairie de Paris où il participe à la réalisation d’ambitieux projets olympiques.

    Anne Souvira

    Commissaire Divisionnaire, Chargée de mission aux questions relatives à la cybercriminalité, Cabinet du Préfet de police de Paris

    Chargée de mission aux questions relatives à la cybercriminalité au sein du cabinet du Préfet de Police de Paris depuis février 2015, le Commissaire Divisionnaire avait été auparavant depuis 2008 Chef de la Brigade d'Enquêtes sur les Fraudes aux Technologies de l'Information (BEFTI) à la Direction Régionale de la Police Judiciaire de la Préfecture de Police de Paris. Elle avait assumé de 2004 à 2008 les fonctions de Chef du Groupe d’Intervention Régional du Val-de Marne au sein de la même Direction parisienne. Sa carrière est dédiée à la Police Judiciaire depuis 1982, après une maîtrise Es Sciences Economiques à Paris 1- Panthéon- Sorbonne.

  • un rendez-vous unique avec la jeunesse

    Les Prix : C'est quoi ? Avec qui ? Quand ?

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    Quoi ? Pourquoi ?

    • Une opération de sensibilisation

    Des jeunes prennent la parole pour sensibiliser d'autres jeunes et le public aux réalités et aux dangers de l’exploitation sexuelle et pour participer au changement des mentalités.

    • 5 concours et 10 récompenses

    5 concours récompensent les meilleurs réquisitoires, plaidoiries, visuels, reportages, slams, sur la réalité de l’exploitation sexuelle.

     

    2 Prix sont attribués pour chaque concours : le Prix du public et le Prix du Jury de personnalités.

    • Un thème au cœur de l’actualité : "Stop à la marchandisation du corps"

    Cette année, les candidats s'opposent à la marchandisation du corps et s'engagent pour le respect des droits de la personne, de la dignité humaine et de l'égalité entre les femmes et les hommes.

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    Qui ?

    • 32 candidats

    Des étudiants, jeunes professionnels ou en recherche d'emploi : avocats, magistrats, professionnels de l’image, journalistes, artistes slameurs.

      • 7 partenaires de premier plan

      Le Barreau de Paris et la Conférence du Barreau, l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, l’Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière, l’Ecole Nationale de la Magistrature, la Fondation OPEJ Edmond de Rothschild, et un slameur professionnel, BLACK KALAGAN avec sa société de production Insolites Prod.

      • 2 jurys

      17 personnalités du monde juridique, politique, associatif, médiatique, artistique, aux côtés de Roselyne Bachelot, Marraine des Prix et Présidente du Jury 2018.

       

      Le public qui votera en ligne à partir du 28 novembre 2018.
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      Quand ?

      • 16 Mai : Concours de réquisitoires en public à l'ENM à Bordeaux

      • 18 Mai : Remise des visuels des candidat-e-s de Louis Lumière

      • 31 Août : Remise des reportages des candidates de l'ESJ Lille

      • 19 Novembre : Remise des slams des candidat.e.s de la Fondation OPEJ

      • 26 Novembre : Concours de plaidoiries en public à l'Auditorium de la Maison du Barreau de Paris

      • Du 28 Novembre au 7 Décembre : Vote sur internet du public et Vote du Jury pour l'ensemble des concours

      • 11 Décembre : Cérémonie de remise des Prix à la bibliothèque du Barreau à Paris.

    • le concours de visuels

      Visuels des Candidat.e.s de l'ENS Louis Lumière
      4ème collaboration.

      Les 16 futurs photographes candidats au concours ont créé des visuels pour une campagne de sensibilisation "Stop à la marchandisation du corps". Afin de mettre en lumière la notion de marché du sexe, ils ont traité le sujet sous l'angle du "Coût de la prostitution", à partir des cas concrets qui leur ont été proposés. Puis, dans les conditions réelles d'une restitution professionnelle, ils ont présenté l'un après l'autre, leur projet à la Fondation Scelles le 4 juin 2018.

      Le concours de visuels est intégré au cursus pédagogique de l'Ecole Louis Lumière. Il concerne des étudiants de 1ère année en section photographique, qui travaillent durant plusieurs mois avec leurs encadrants et la Fondation Scelles.

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      Auriane ALIX

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      Chloé BERNARD

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      Eve DEVULDER

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      Nicolas FATOUS

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      Juliette GILLOUX

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      Charlotte HAYET

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      Jules NGUYEN

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      Martin VARRET

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      Jade ANNEST

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      Jérôme CORTIE

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      Maxime DUFOUR

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      Violette FRANCHI

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      Aurentin GIRARD

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      Pierre MUSELEC

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      Maxime SICARD

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      Anna VERSTRAETE

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    • le concours de réquisitoires

      Réquisitoires des Candidat.e.s de l'ENM
      4ème collaboration.

      Trois futurs substituts du procureur de la promotion 2016 ont participé, le 16 mai 2018, au concours du meilleur réquisitoire devant les auditeurs de justice de l’ENM à Bordeaux. Amélie Vivet, Naïma Mohraz et Pierre Besse se sont glissés dans la peau du magistrat du Parquet requérant aux Assises dans une affaire de viols et agressions sexuelles sur mineurs commis lors d’un voyage en Thaïlande.

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      Naïma Mohraz, Pierre Besse, Amélie Vivet

      Réquisitoire 1 : Amélie Vivet

      ENM, auditrice de justice, promotion 2016

      « J'entends déjà la défense plaider l'absence de contrainte, insister sur le « consentement » de l'ensemble des personnes prostituées auxquelles les accusés ont eu recours, et ce peu importe leur age. (...) Qui oserait soutenir de bonne foi qu'à 8 ans, qu'à 9 ans, dans un bordel de Pukhet, on est en mesure de consentir, quand on sait ce que ce mot veut dire, à parfois des dizaines des relations sexuelles complètes par jour avec des adultes et notamment des farangs ? (...) Je vous demande donc de refuser que l'institution judiciaire participe à la banalisation de la marchandisation du corps des autres, et a fortiori de celui des plus vulnérables qu'elle a pour mission de protéger quelque soit leur place dans le monde. »

      Réquisitoire 2 : Naïma Mohraz

      ENM, auditrice de justice, promotion 2016

      « (...) Les accusés prétendent aussi qu’ils ont agi avec le consentement de leurs partenaires. Vous ne vous laisserez pas duper. Il y a dans ces affirmations des relents de racisme si nauséabonds que toute cette salle d’audience en est embaumée. Non, un enfant asiatique n’est pas moins un enfant qu’un enfant français. Il n’a pas plus envie que l’on s’en prenne à son intimité, qu’on l’emmène dans un lit ou qu’on le traîne dans un coin sombre pour assouvir des fantasmes d’adulte, qui dépassent sa compréhension, le prennent par surprise, par contrainte. Sa culture et son milieu ne font pas de lui un petit être lubrique, disposé à tous les jeux érotiques. (...) »

      Réquisitoire 3 : Pierre Besse

      ENM, auditeur de justice, promotion 2016

      « (...) Pendant trois jours, nous avons arpenté le dédale de ses rues tortueuses, respiré son air moite et iodé à l'odeur si forte d'égout que nous en avons eu la nausée. Nous avons entendu la mauvaise musique trop forte que diffusent les milliers de bordels qui bordent les trottoirs sur lesquelles grouillent des touristes libidineux à la virilité abusive et archaïque. Pendant trois jours nous avons ressenti le dégoût, voulu détourné nos regards de ces photos d'enfants, photographiés nus, de face, de dos, debout et allongés, probablement visionnés encore aujourd'hui, en ce moment même, par un pédophile, assis devant son ordinateur, quelque part dans le monde. (...) »

    • le concours de plaidoiries

      Plaidoiries des Candidat.e.s Secrétaires de la Conférence du Barreau de Paris
      5ème collaboration.

      Trois anciens Secrétaires de la Conférence du Barreau de Paris sont en compétition pour la meilleure plaidoirie. Me Léa Dordilly (promotion 2016), Me Georges Sauveur (promotion 2011) et Me Fanny Vial (promotion 2017) représentent une association française de lutte contre l'exploitation sexuelle en qualité de partie civile contre des 'clients' de la prostitution poursuivis pénalement.

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      Fanny Vial, Léa Dordilly, Georges Sauveur

      Plaidoirie 1 : Léa Dordilly

      Secrétaire de la Conférence Promotion 2016

      « Sans doute, elle regrettera le silence des autres. Celui des autorités locales. Qui plutôt que de surveiller et punir, détournent le regard et rendent la monnaie. Dépouillant les victimes du dernier rempart légitime : le droit d’être entendue, écoutée, protégée. »

      Plaidoirie 2 : Georges Sauveur

      Secrétaire de la Conférence Promotion 2011

      « J’en appelle à la conscience de chacun de vous pour dire que la prostitution est une exploitation et non un tourisme, que la prostitution est une déshumanisation et non un acte de consommation banal, que soumettre à la prostitution des enfants pré-pubères ou faciliter cet acte, comme l’ont fait les accusés, ce n’est pas de l’exotisme ou une simple « coupure » dans un « quotidien harassant », c’est un crime. »

      Plaidoirie 3 : Fanny Vial

      Secrétaire de la Conférence Promotion 2017

      « Oui les parents de ces enfants ne sont pas là pour vous faire condamner, mais sachez qu’un jour ils le seront. Les associations seront en capacité de les faire venir, raconter à cette barre ce qu’est leurs vies, et ce qu’ils ont à dire des faits qu’ils ignorent peut-être encore. »

    • le concours de REPORTAGES

      Reportages des candidates de l'ESJ Lille
      5ème collaboration.

      5 étudiantes en journalisme, dont certaines ont travaillé en binômes, ont enquêté en France, aux Pays-Bas et en Espagne sur la marchandisation du corps dans la prostitution. Elles livrent 3 reportages qui mettent en lumière l'objectification des victimes et les violences physiques, sexuelles et psychologiques dans la prostitution.

      Ces candidates ont reçu le soutien d'Aliénor Carrière, journaliste au pôle Info d'ARTE, diplômée de l'ESJ Lille et lauréate du Prix du Jury pour le concours du reportage 2016, et qui accompagne la Fondation Scelles dans le cadre de certaines actions de sensibilisation.

      Laura Andrieu

      Drogue, argent : la prostitution et ses dépendances

      Célia, 35 ans, élève ses deux enfants tout en enchaînant les petits boulots, dans la banlieue de Lille. A 17 ans, elle commence à se prostituer, et ce durant de nombreuses années. Elle raconte son parcours, ses addictions, les difficultés pour en sortir, sa précarité financière. Tout cela avec un recul étonnant*.

       

      « C’est pas quelque chose d’anodin quand même, tu vas te vendre à quelqu’un pour une prestation sexuelle. Il n’y a pas de plaisir. Moi, je pouvais limite lire le journal pendant une passe, c’était vraiment pour l’argent. » (...)

       

      * Les images utilisées ne correspondent pas à la personne mentionnée dans ce reportage.

       

      Voir l'intégralité du reportage

      Auriane Guerithault & Laura Taouchanov

      Loverboys

      Tomber amoureuse, à 19 ans, et découvrir l’horreur. C’est l’histoire de Xandra*, 26 ans aujourd’hui. Les faits se déroulent aux Pays-Bas, où la prostitution est légale après 21 ans. Mais un autre fléau frappe des jeunes hollandaises depuis quelques années. Les loverboys (littéralement, amants garçons), des hommes à peine plus âgés que leurs victimes, tirent sur la corde sensible pour attirer des jeunes filles dans leurs filets. Souvent, ils agissent pour le compte de proxénètes plus âgés.


      À 15 ans, Xandra tombe une première fois dans la prostitution mais parvient à s’en sortir, huit mois plus tard. Choqués, ses parents lui font suivre une psychothérapie. Xandra multiplie les partenaires sexuels, persuadée qu’elle n’est bonne qu’à ça. Son insécurité grandit. “J’étais dans de bonnes dispositions pour me faire avoir par un loverboy ” , reconnaît la jeune femme. Selon l’adolescente, les garçons ne s’intéressent à elle que pour le sexe.

       

      Voir l'intégralité du reportage

      Claudia Bertram & Maëlys Septembre

      De victime de la traite à couturière

      Elles rêvaient d’Europe ; l’Espagne s’est finalement révélée un cauchemar. Les migrantes prostituées, réduites en esclavage ou encore mariées de force se comptent en milliers rien qu’en Espagne. Alors que leur vie ne tient qu’à un fil, certaines tentent de sortir d’une situation de traite des êtres humains, et de se reconstruire en tant que femmes et travailleuses.

       

      En poussant la porte de la boutique madrilène, à deux pas de la Gran Via, on est accueillis par le bourdonnement régulier des aiguilles qui s’activent et le chantonnement d’une femme, affairée à l’une des cinq tables de travail. Cinq machines à coudre pour cinq couturières qui confectionnent avec minutie des vêtements et effectuent des retouches. Une dizaine d’autres femmes cousent à l’écart des regards, dans l’arrière-boutique.

       

      Voir l'intégralité du reportage

    • le concours de SLAMS

      Slams des candidat.e.s de l'OPEJ
      1ère collaboration

      NOUVEAUTE ! Le nouveau concours de slams compte 5 jeunes candidats accompagnés par notre partenaire la Fondation OPEJ qui intervient auprès de jeunes en difficulté personnelle, familiale, sociale ou professionnelle.

      Ces jeunes mettent leur talent, leurs mots, leur vécu au service d'une cause qui les touche.

      Lors des ateliers d'écritures, ils ont été accompagnés par des éducateurs spécialisés de la fondation OPEJ (Service de Prévention spécialisée "Le Club du Canal", Paris 19ème) et coachés par un artiste slameur Black Kalagan, parrain du concours 2018.

      CROMOS

      « Ils savent que rien ne diffère entre mon corps et une machine»

      « Quelquefois j’aimerais être aveugle car on dit que l’amour rend ainsi

      Mon espérance de vie diminue mais l’argent s’additionne

      Je tremble de peur, ai-je Parkinson ?

      Quelqu’un toque

      Est-ce l’argent qui sonne ?

      Suis-je la marionnette et le mac mon ventriloque ? »

      --> TEXTE INTÉGRAL

      IDEAL

      « Non je n'suis pas à vendre alors pourquoi me mettre en boutique »

      « Un corps sans arme est un cœur fendu

      Le fruit défendu est mangé

      Quand la marchandise échangée

      Cette fameuse marchandise

      Qui est preuve d'horreur

      d' l'humanité »

       

      --> TEXTE INTÉGRAL

      PRISCOU

      « Une mère qui aime sa fille n’aime pas ce qu’on lui fait subir »

      « Une mère qui aime sa fille

      N’aime pas ce qu’on lui fait subir

      On lui a fait subir de l’humiliation, de la désolation

      Mais en grande partie de l’exploitation

      Sommes-nous en pleine déshumanisation ? »

       

      --> TEXTE INTÉGRAL

      SIMBA

      « Mon corps n'est pas à vendre »

      « Il faut me comprendre

      Comment se défendre

      Si presque personne ne m’écoute ?

      Ils n’pensent qu’à nous vendre

      A leurs yeux je ne suis qu’un objet

      Pourtant j’ai beaucoup de projets

      Et dis-moi, qui me protège ? »

       

      --> TEXTE INTÉGRAL

      SWAEETY

      « Tout ça pour des billets bleus »

      « Je ne veux pas considérer la femme comme un objet

      Ne lui donne pas ce que tu veux mais donne lui ce qu’elle veut

      Cette femme recherche de l’amour comme un amour incertain

      Penses-tu vraiment que cette femme cherche cette vie d’esclave ? »

       

      --> TEXTE INTÉGRAL

      BLACK KALAGAN, le parrain du concours de slams

      Slameur professionnel, il a accepté de parrainer le concours et de mettre sa créativité et son savoir au service des jeunes slameurs. Il intervient régulièrement auprès de jeunes dans les établissements scolaires.

      un artiste engagé

      Originaire de la Martinique, BLACK KALAGAN est bercé dès son plus jeune âge par le mélange des langues où se mêlent sonorités créoles et françaises. Très vite il prend goût aux mots et au jeu de mots. Plus tard, dans les quartiers, il rencontre le flow et la rime clamés par quelques jeunes.

      « C’est à cet instant que tout démarre » dit-il. Il commence ainsi à écrire ses premiers textes en compagnie notamment de Saël et Reprez’i Donat.

       

      A sa majorité BLACK KALAGAN part pour la métropole. Ce voyage l’amène vers de nouvelles découvertes. Il est de plus en plus inspiré, a envie et besoin de décrire et de dire ce qu’il voit, ce qu’il comprend. Sur le papier, les lignes d’écriture s’enchaînent et il déclame dès lors ses textes sur tous les styles et genres musicaux.

       

      En quête d’assouvir sa passion, il revient en terre natale où il intègre le monde de l’art et participe à sa première scène slam, avec «le collectif SOUS LE GROUND». Cette expérience est comme une révélation, un tournant dans sa vie artistique : la parole libérée est désormais sans barrière sociale ni raciale.

       

      Dès lors BLACK KALAGAN travaille son art. Il se perfectionne, se forme, anime des ateliers master class et enchaîne les spectacles : Avant Première de Grand Corps Malade / Festival Text’o / Festival Culturel de Fort de France / Avant Première Michel Camilo 2009 / Black Kalagan fut nominé Prix Sacem Catégorie Auteur 2010 et remporte le tournoi Slam Guadeloupe Martinique en 2008.

       

      Après plusieurs scènes martiniquaises en 2012 et 2013, son premier album "Cikatriz" qui compte 14 titres paraît en 2013. Son album est largement salué par la presse musicale. Après un concert en France aux Trois Baudets en 2014, Black Kalagan se produit sur différentes scènes musicales françaises, en Europe et au Canada. En Martinique, Il anime des ateliers de Master Class pour tout public, écoles et associations.

    • LA Fondation Scelles

      Déjà 4 éditions, + de 2 000 participants + de 16 000 votes + de 260 000 vues youtube et site

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      Année après année, la Fondation Scelles contribue à changer la société, et évolue avec elle en adaptant son projet associatif aux nouveaux impératifs que lui dicte son engagement. C'est ainsi qu'après avoir largement contribué au sein du mouvement abolitionniste français, au vote de la loi du 13 avril 2016, elle a très rapidement mis en oeuvre les nouvelles politiques publique et pénale de la France, en adaptant ses missions : veille quant à la mise en oeuvre réelle de la loi, contribution à la répression des auteurs et à la prévention du phénomène - actions en justice, stages de sensibilisation à la lutte contre l'achat d'actes sexuels, actions de sensibilisation, pédagogie auprès des plus jeunes.

       

       

      La Fondation Scelles est engagée depuis plusieurs années auprès de la jeunesse sous-informée sur la question de l’exploitation sexuelle et pourtant première cible des proxénètes et trafiquants, d’autant que la banalisation de la prostitution se fait d’abord à son détriment, en raison notamment de l’importance d’internet et de son usage en partie détourné au profit de la prostitution.

      La Fondation mène régulièrement des opérations de sensibilisation des jeunes et agit en prévention auprès d'universités et d'étudiants (collégiens, lycéens, doctorants...).